Florence – Enrico Rainero
Idée et réalisation éditoriale, photographies et projet graphique: Enrico Rainero
Editeur Studio Enrico Rainero
Textes de: sir Harold Acton, historien; maestro Pietro Annigoni, peintre; prof. Umberto Baldini, directeur de l’Institut Central de Restauration: arch. Marco Dezzi Bardeschi, architecte et urbaniste; marquise Emilio Pucci, styliste et homme politique; Giorgio Saviane, écrivain; sen. Giovanni Spadolini, historien et sénateur de la République.
Traduction française Marie-Sylvie Haniez
Année de publication 1984
ISBN 88-85700-04-7
Pulicat en occasion de Florence Européen Capital du Culture 1986
Encore un autre livre sur Florence !
Comment photographier, aujourd’hui, cette ville éternelle et universelle ?
Ou plutôt, commet la « lire », avant même de commencer à la cadrer ?
Florence des monuments, des palais et des églises ?
Florence des galeries d’art et de ses enfants célèbres ?
Florence de l’histoire ?
Florence de l’artisanat et du folklore ?
Florence moderne, des industries, du tourisme et des échoppes ?
Florence des éclairés d’une changeante luminosité, qui crée sans arrêt, sur ses édifices, de nouvelles perspectives et de nouveaux volumes ?
Florence est semblable à un aimant.
Parmi ce tout, le beau et le superbe, le laid et l’horrible attirés par cet aimant, comment choisir, pour faire un livre et non une encyclopédie de la ville ?
Telle était la tempêté de doutes qui m’assaillait, avant même de partir prendre les premières photographies. Et puis, au fur et à mesure, tout l’ensemble s’est précisé, chaque sujet a pris corps et s’est uni aux autres, apparemment contradictoires, mais vivant tous sous une même ombre, celle des célèbres monuments de Florence.
De la même façon, et comme en un kaléidoscope polyédrique, j’ai voulu d’un côté réunir les témoignages contemporains de personnalités parmi les plus importantes, nées ou demeurant à Florence et, d’un autre côté, les témoignages du passé, d’autres célébrités de renommée mondiale, qui ont respiré l’air d cette ville et l’ont parcourue.
Je suis parti de la genèse historique de Florence, des Etrusques et des Romains, de celle géographique du fleuve Arno, pour arriver à la périphérie de la ville avec ses célèbres collines, en traversant la ville dans ses rues, ses monuments, dans sa vie même, e ainsi je l’ai vue tantôt s’élever, tantôt se faire piétiner, et ainsi je l’ai racontée, avec une touche d’ironie.